LE TEMPS

Les enfants sont les plus joyeux lorsque leurs fêtes d’anniversaire approchent parce qu’ils espèrent recevoir des cadeaux de leurs amis et de leurs parents mais aussi et surtout, ils sont si pressés de grandir. Pour eux cela est synonyme d’indépendance, de liberté, d’émancipation. Mais une fois qu’ils atteignent l’âge majeur tant espéré, les choses commencent à changer. Tout doucement, ils réalisent que le temps semble passer trop vite, et qu’il impose son dictat.

Le temps nous ouvre les yeux de notre finitude comme le dit la fameuse publicité d’une assurance obsèques : « Vous êtes inoubliables, mais malheureusement pas éternel ». Mais certaines personnes ne veulent pas voir en face cette réalité et se laissent convaincre du contraire.

À côté de cela, il y a aussi le temps de Dieu qui peut se résumer avec la formule « LE DÉJÀ et le PAS ENCORE ».

Nous avons déjà toutes choses en Jésus Christ qui a toute autorité dans le ciel et sur la terre. Mais en même temps, nous sommes encore régulés par le temporel. Et là, le temps d’attente pour l’accomplissement de la promesse nous pose un problème. N’oublions pas qu’il y a un paramètre plus important qui entre en jeu. Celui (Dieu) en qui nous nous confions est hors du temps puisqu’Il est CELUI QUI ÉTAIT ET QUI SERA.

L’épreuve pour l’homme est dûe aux chocs créés par la rencontre entre notre finitude et l’éternité de Dieu (deux réalités complètement opposées).

Heureusement, que Jésus assure le pont entre ces deux réalités : Il sait de quelle pâte nous sommes faits (poussière, fragiles, périssables). D’un côté, nos prières qui montent vers le Père deviennent compréhensibles au Père car son Fils a vécu ces réalités terrestres. De l’autre, grâce aussi à Jésus, nous pouvons accepter les voies du Seigneur qui sont très souvent impénétrables. Jésus, qui est homme, nous donne une garantie, une assurance malgré notre incompréhension totale de ce que nous traversons. Car, essayer de faire des efforts pour comprendre la complexité du dessein de Dieu nous rendra encore de plus en plus abattus et perdus.

C’est pourquoi, il nous faut seulement retenir une seule chose : Jésus, qui partage notre humanité et la divinité du Père, nous dit : JE SUIS L’ALPHA ET L’OMEGA, LE PREMIER ET LE DERNIER, LE COMMENCEMENT ET LA FIN

Le Pasteur