L’EDITORIAL DU MOIS D’AVRIL

Nous avons déjà peut être entendu dire qu’il ne faut pas jouer avec la mort. Or malheureusement, il existe des individus qui jouent avec cela et font croire à leur famille et à leur entourage de leur disparition et même de leur mort. Dans quel but ? Juste pour disparaître et espérer avoir une nouvelle vie et se cacher de certaines personnes ?

Quelles que soient les raisons, celui ou celle qui a pris cette orientation va subir et devoir assumer toute sa vie les conséquences du choix qu’il a fait. Même chose aussi pour les personnes dont nous croyons qu’elles ont été victimes d’un lourd accident et qui ont disparu de la circulation pendant un bon moment puis reviennent sous une autre identité après avoir subi des interventions chirurgicales et changé de visage.

Ces choses-là ne sont pas des fictions mais sont des cas qui se produisent réellement dans notre société. Peu de gens le savent ou ne veulent pas le croire. Quel est l’impact de ce genre de situation dans la vie ?

Celui qui a entrepris ce chemin ne gagne rien. Au contraire, le fait de vouloir une autre vie l’oblige à renoncer définitivement à beaucoup de choses dont il n’imagine pas la conséquence sur le court terme. Et, dans le long terme, le temps des regrets viendra inévitablement et pèsera durant toute sa vie.

La mort de Jésus n’est pas un semblant. Il a une double nature, humaine et divine et, donc, il a vraiment expérimenté la mort. Il ne faisait pas semblant de souffrir sur la croix ni semblant de mourir. Lors de chaque culte, dans notre confession de foi, nous le rappelons en proclamant qu’Il est mort et ressuscité d’entre les morts. Il n’est pas un revenant, Il est LE RESSUSCITÉ. Il a traversé la vallée de l’ombre de la mort et Il en est sorti vainqueur.

Et quand Il est revenu à la vie, Il s’est révélé aux siens. Il ne s’est pas caché. Au contraire Il leur a montré qu’Il était bel et bien mort mais aussi ressuscité en présentant à ses disciples ses mains, ses pieds et son côté transpercé par la lance du soldat romain.

Le Ressuscité restaure la foi des siens contrairement aux revenants qui ne font que réveiller les vieilles blessures du passé, créant des troubles et causant beaucoup de mal autour d’eux. Celui ou celle qui a joué avec la mort ne fait que répandre l’esprit de la mort autour de lui. À force de jouer et de s’amuser avec la mort, il finit par faire vraiment partie du passé et reste dans cette ombre de la mort.

Pasteur Jean Luc R.